A l'arrière du front, en l'absence des hommes, même si les conditions de vie sont moins dures que dans les zones occupées, les femmes, avec l'aide des enfants et des vieillards, doivent participer à l'effort de guerre.
Elles vont donc occuper petit-à-petit des activités, des emplois nouveaux divers et variés, réservés auparavant aux hommes. Elles participent ainsi indirectement à la guerre.
De nombreuses œuvres de bienfaisance voient le jour dès la fin de l'année 1914. Les femmes vont s'y investir pour soutenir le moral des soldats mais aussi pour aider les blessés, les réfugiés, les orphelins...
Suite à l'appel de Viviani, un grand élan patriotique des femmes se met en place dans les champs mais aussi dans les villes.
C'est dans le secteur de l'armement et des usines de guerre que se fait en priorité l'embauche massive des femmes.